Le groupe Montréalais Bleu Nuit sort son premier Album
C’est sous l’étiquette Michel Records que le groupe nous offre Le jardin des mémoires.
C’est avec leur troisième extrait « Concentration » que le groupe s’annonce avec leurs influences bien en évidence, tant l’énergie qui remémore leur côté post punk que la vibe dark wave qui cristallise leurs intentions.
C’est avec notre programmateur Sasha Omer que le groupe s’est entretenu brièvement pour discuter de l’album.
Selon vous, quelle est la différence entre votre premier EP et votre plus récent album Le jardin des mémoires, tant musicalement que vos inspirations derrière celui-ci?
Notre premier EP était fortement influencé par la vague no wave des années 70 à New York, alors que notre album Le jardin des mémoires trouve sa voix dans le post-punk du tout début des années 80 à Manchester. On pense aux sonorités sombres de Joy Division, comme sur la pièce « Concentration », ou bien encore à la fougue des Buzzcocks sur la pièce « Le même discours ». Nous avons ajouté beaucoup de synthétiseur et de batterie électronique, inspiré par ces artistes pour finalement trouver notre ligne directrice. L’écriture de ce premier album nous a pris près d’un an, alors que le EP s’était fait très rapidement et il possédait un caractère plus naïf que Le jardin des mémoires, qui est un album plus abouti.
Vous avez collaboré avec Julien Mineau de Malajube sur ce dernier, pourriez-vous m’en dire plus sur la genèse de cette belle collaboration?
C’est arrivé très vite! Un simple courriel deux mois avant d’aller en studio et puis voilà nous étions prêt à enregistrer l’album. Julien a très rapidement adoré les maquettes qu’on lui avait proposées et il avait déjà entendu la pièce « Féminin Masculin » sur les ondes radio. Il a été assez discret tout au long du processus d’enregistrement en studio jouant quelques instruments ici et là, et il a ensuite pris davantage de liberté au moment de mixer l’album, ce qui a donné un second souffle aux chansons.
Sur votre nouvel album Le jardin des mémoires, quel est le morceau qui vous excite le plus et pourquoi?
La pièce « Le ruban magnétique » est selon nous l’exemple parfait d’une chanson qui surprend sur un album. Elle résume bien le travail derrière Le jardin des mémoires: guitares à l’avant plan, ligne de basse pesante, batterie simple et efficace avec un superbe solo de saxophone pour venir clore le tout. Les arrangements des guitares dans la deuxième partie rappellent la harpe et ajoute une touche unique à la pièce. Elle est également très l’fun à jouer!
Si vous aviez à décrire votre show en un mot, ça serait quoi? Et pourquoi?
Éblouissant! On a monté un spectacle presque sans interruption, beaucoup plus rock que sur l’album et on y joue l'entièreté des chansons que l’on retrouve sur Le jardin des mémoires. On utilise maintenant un sampleur (une banque de sons externes) programmé sur mesure pour le spectacle. C’est un atout qui frappe les gens directement au visage! On ajoute à ça une projection extraite du travail de Norman McLaren. Tout ça se retrouvera lors de notre lancement à Montréal, le 20 avril, à la Casa del Popolo.
Si vous pouviez faire les premières parties de 3 artistes, qui seraient-ils (elles)?
Assurément celle de Malajube! Ce sont eux qui nous ont d’abord donné le goût de monter sur scène au tout début de notre jeune carrière. Sinon, on aimerait bien ouvrir pour la formation canadienne Préoccupations. C’est un groupe qui nous influence énormément musicalement. Pour finir, on aimerait bien faire la première partie de Julien Gasc. C’est un superbe auteur-compositeur Français qui se démarque de par son charme et ses compositions pop-‘60s, et avec qui nous avons eu la chance de collaborer sur ce disque pour la pièce « La sauvagerie ».
Écoutez Bleu Nuit sur notre chaîne Québec Émergent sur l’application mobile Stingray Musique dès maintenant!
Restez à l'affût des dernières nouvelles musicales. Suivez-nous sur Facebook, Instagram et Twitter.