Conrad Buck – Les gens derrière la musique // Les gens de Stingray
À titre de directeur principal de l’acquisition de contenu de Stingray, Conrad Buck prend plaisir à offrir aux téléspectateurs et aux abonnés le meilleur de l’industrie. Sans relâche, il passe ses journées à mener de longues négociations qui culminent en d’excitants partenariats. Conrad chapeaute le processus d’achat de documentaires musicaux et de concerts en direct, de films en provenance des grands studios, de programmes de slow-TV pour le service Naturescape et de contenus audio (et oui, ça comprend le karaoké!). Travaillant dans l’industrie du divertissement depuis de nombreuses années, Conrad a développé non seulement un vaste réseau professionnel, mais aussi un important réseau personnel composé des nombreux amis et collaborateurs.
Comment es-tu arrivé chez Stingray?
J’évolue dans l’industrie internationale du divertissement depuis maintenant 21 ans. Avant d’arriver chez Stingray, je travaillais dans le secteur de la distribution cinématographique, télévisuelle et musicale, à l’époque où les CD, les DVD et même les VHS étaient encore monnaie courante. J’ai pénétré dans l’espace numérique en 2007, lorsque les MP3 et iTunes ont décollé. J’ai travaillé à New York pendant deux ans, pour de grandes entreprises telles que Sony Music, NBCU et Marvel. Mais Stingray me faisait de l’œil depuis que j’ai découvert son service de karaoké sur demande. Vers la fin de 2010, j’étais mûr pour un changement, et j’ai communiqué avec Eric, le président de Stingray. Je ne lui ai pas vraiment donné le choix de me rencontrer et on connaît la suite de l’histoire.
Depuis combien de temps travailles-tu chez Stingray?
11 ans
En quoi consiste ton poste?
Je suis responsable des partenariats avec les fournisseurs et de l’acquisition de contenu, tout particulièrement de produits audiovisuels comme nos chaînes télé linéaires et sur demande. La mission de mon équipe est d’élaborer la meilleure programmation pour chacun de nos services. Pour ce faire, nous collaborons avec plus de 200 producteurs, maisons de disques, studios, boîtes de production, partenaires de diffusion en continu et compagnies de distribution de films à l’échelle mondiale. Lorsque j’ai gonflé les rangs de Stingray, nous allions chercher notre contenu auprès d’une poignée de services et de plateformes. Aujourd’hui, nous comptons plus de 75 partenaires…
Quel est le meilleur aspect de ton emploi?
Tout, pour être honnête. Comme j’évolue dans cette industrie depuis tellement longtemps, il est excessivement gratifiant pour moi de travailler avec des gens que j’ai rencontrés il y a 20 ans, lorsque je participais à ma première conférence. C’est aussi très stimulant de constater l’évolution impressionnante de la musique, du cinéma et de la télévision en matière de contenu, de technologies, de distribution et d’opportunités. La diffusion en continu a connu un bond incroyable dans la foulée de la pandémie, puisque tout le monde était coincé à la maison, de sorte qu’il s’agit d’une industrie plus dynamique que jamais. Je me sens choyé d’avoir autant d’expérience, ce qui m’aide assurément à mieux saisir la réalité du marché. La technologie progresse à la vitesse grand V dans mon secteur d’activité, mais certains aspects, notamment le côté juridique, les droits de distribution et les lois sur le droit d’auteur demeurent essentiellement inchangés, ou du moins tentent de suivre la vague, ce qui est plutôt intéressant.
En quoi consistent tes journées de travail?
Mes journées sont principalement faites de contrats, de négociations et de questions d’ordre financier. Ça ne sonne peut-être pas très glamour, mais j’ai toujours adoré ça. Pour un seul documentaire captivant sur un musicien, il peut y avoir des pages et des pages de contrats, des centaines de courriels et énormément de va-et-vient. Parfois, la signature d’un accord peut prendre des mois, voire une année complète. Mais c’est un sentiment tellement gratifiant que d’assister à la concrétisation d’une entente.
Quelles réalisations ou quels événements ont façonné ta personnalité et ton parcours professionnel?
Mon réseau professionnel et mon expérience sont probablement mes plus grands atouts. Quand j’ai commencé dans l’industrie, je ne connaissais personne. J’ai dû me mettre de l’avant et rencontrer des gens, ce qui se faisait principalement en personne à l’époque. Aujourd’hui, grâce à des plateformes comme LinkedIn, et à la panoplie de séminaires et de conférences en ligne qui existent, il est plus facile que jamais de rencontrer un partenaire, un employeur ou même un mentor ou un conseiller potentiel. Bâtir et entretenir un réseau professionnel fort est sans doute le meilleur conseil que je pourrais donner à quiconque fait ses premiers pas dans notre industrie. Et si vous êtes déjà établi au sein de l’industrie, il n’y a pas d’excuse pour ne pas bâtir et conserver un réseau sain et actif.
Au fil du temps, mon réseau professionnel est aussi devenu mon réseau personnel, grâce à toutes les amitiés que j’ai développées. J’ai rencontré des gens à l’autre bout du monde pour signer un contrat et dix ans plus tard, j’ai été invité à leur mariage ou à la graduation de leurs enfants. L’industrie du divertissement est très accueillante et amicale. Je crois que je ne connais personne qui a choisi de quitter l’industrie!
Pourrais-tu décrire tes goûts musicaux en une phrase?
Bien des gens seraient surpris d’entendre que je n’écoute pas souvent de musique, ne serait-ce que du classique ou des souvenirs de jeunesse dans la voiture. Ces jours-ci, je suis plus intéressé par les balados et les livres audio.
Avec quel musicien – mort ou vivant – aimerais-tu le plus partager un repas?
Jimmy Page de Led Zeppelin. Ma mère l’a fréquenté quand elle était à l’école en Angleterre, et son journal intime mentionne un certain James Page dans sa classe. Je me suis toujours demandé ce qu’il serait advenu s’ils s’étaient mariés. Est-ce que j’aurais été le fils d’une rockstar dans une téléréalité comme The Osbournes? Bref, j’aurais été très curieux de souper avec lui.
Peux-tu nous parler d’un événement excitant survenu depuis que tu travailles chez Stingray?
Il y en a tellement! Avoir encore l’occasion d’apprendre chaque jour, même après 11 ans, figure au sommet de la liste. Il n’y a pas un jour chez Stingray – ou au sein de mon industrie, de manière plus générale – où je n’ai pas l’opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau ou d’élargir ma connaissance ou ma compréhension d’un sujet donné.
Je trouve intéressant que toutes les industries connaissent actuellement des changements impressionnants en réponse aux nouvelles tendances, aux développements constants et à l’arrivée de nouveaux joueurs. Peu importe l’industrie dans laquelle vous travaillez, le changement est à vos portes. Gardez le fil!
Peux-tu nous raconter une histoire qui illustre l’ambiance particulière qui règne chez Stingray?
Après 11 ans, j’ai tellement de bons souvenirs avec l’équipe de Stingray. Il s’agit d’un super groupe cosmopolite de gens passionnés, sympathiques et prêts à travailler main dans la main pour relever tous les défis. Il s’agit assurément de l’une des plus grandes forces de l’entreprise : les gens qui y travaillent, l’énergie qu’on y ressent et les amitiés qui y sont forgées. La nature internationale de l’entreprise est également l’un de ses plus grands différenciateurs. Une seule réunion peut regrouper des employés provenant de pays et de fuseaux horaires différents, qui travaillent tous vers un but commun. C’est un super combo international.